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Les petits reporters des Francas

14 avril 2005

Qui travaille au Granit ?


Les petits reporters interviewent Madame Fabienne Carros, responsable des relations publiques. Son métier consiste à créer des liens entre des associations, des entreprises, des écoles et le théâtre Granit. En résumé son rôle est d’être l’interface entre le public et les acteurs.

La spécialité du théâtre est qu’il accueille que des artistes et des comédiens professionnels, dont 7 artistes associés : 2 metteurs en scènes et 5 comédiens. De plus, des troupes internationales sont en représentations et parfois ils jouent même dans une langue étrangère. Les pièces sont issues du théâtre contemporain.

Il y a 25 employés dont un directeur, des techniciens, des secrétaires et des comptables.

Le théâtre propose des formations aux spectateurs et des interventions aux écoles, collèges, lycées et universités.

Il peut accueillir 534 spectateurs de tous âges.

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14 avril 2005

"C'est lui le Maire?" "Je croyais qu'il avait les cheveux noirs ?"


Quel est le rôle du Maire ?

" Le Maire s’occupe de la ville (52 000 habitants) et il fait respecter les lois, la tranquillité publique. Il gère la police municipale et il est responsable d’État civil (contrôle des naissances, des décès…) "

Par qui le Maire est-il élu ?

" Il est élu par la population tous les 6 ans au suffrage universel. "

Est-il toujours en Mairie ?

"Non, il a des contraintes professionnelles. "

Qui travaille avec le Maire ? Que font-ils ?

" Il y a les conseillers municipaux, 14 adjoints et 800 employés dont des secrétaires, des ingénieurs qui travaillent dans tous les domaines : économie, culture, social, environnement, justice, urbanisme etc. "

Pourquoi êtes vous devenu Maire ?

" Avant, j’étais député puis 1er adjoint pendant six ans. Je me suis présenté pour devenir Maire car j’en ressentais l’utilité et je voulais diriger. "

Pourquoi avez-vous choisi la ville de Belfort pour être Maire ? 

" Car je suis né à Belfort. "

On peut avoir des autographes ?

" Bien sûr "

14 avril 2005

Les coulisses des monuments historiques

La rencontre a lieu au Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine (Ministère de la culture et de la communication) avec la dessinatrice Madame Bonin.


Aujourd’hui le patrimoine (urbain, architectural ou paysager) joue un rôle capital dans la constitution du paysage contemporain. Car en plus de la conservation, la participation du patrimoine s’inscrit dans l’héritage et la mémoire collective des usines, des cafés, des gares par exemple.

A cette occasion, les monuments protégés et leurs histoires n’ont plus de secret pour les petits reporters. (Le Lion, Le Château, La vieille Ville, Le Ballon d’Alsace, La chapelle de Brasse, La Synagogue…).

A partir de photographies, de plans et de dessins les jeunes apprennent les étapes de rénovation avec l’exemple du Moulin de Courtelevant. " Je ne savais même pas que ce village était dans le Territoire ". Alors, pour rénover et conserver, il faut avant tout rendre compte de l’état du bâtiment, prendre des mesures, observer les matériaux pour repérer l’époque de création et surtout échanger avec les personnes ayant connu le bâtiment " vivant ". Ensuite, le travail revient à l’architecte et la dessinatrice. Pour enfin entreprendre les travaux de rénovation ou de solidification (construction, peinture, aménagement intérieur…)

Les définitions des petits reporters :

L’architecture : C’est un art pour construire et rénover les bâtiments anciens et modernes.

Le patrimoine : Savoir et bâtiment à transmettre aux générations, c’est très important.

14 avril 2005

Le tour du patrimoine belfortain


Une dizaine de petits reporters accueillent dans leur centre de loisirs, Monsieur Fernand Lienhard, passionné par la photographie et par l’histoire de la Ville de Belfort. La rencontre est basée sur le thème de la découverte du patrimoine et principalement sur l’histoire du Lion.

" C’est un photographe, mais il est venu sans son appareil photo !". Très bonne remarque de la part d’un enfant. Cependant, il apporta des photos des monuments historiques belfortains afin de les situer dans la ville et pour que les petits reporters connaissent leurs contextes de création (place de la Franche Comté, le marché des Vosges, la statue des Trois Sièges…).

Mais l’essentiel des questions concerne plutôt, le fameux Lion. Pourquoi ? Il se trouve juste au dessus de notre centre de loisirs et de nos têtes.

Au pied de la statue, la surprise et l’étonnement commencent à submerger les jeunes journalistes : le saviez vous ? Le créateur du défenseur de Belfort a aussi réalisé, en 1965, la statue de la Liberté pour les américains. De plus, la pierre utilisée pour les blocs est le grés rose (très présente dans l’Est de la France) et la flèche gravée au pied du Lion est orientée vers l’Alsace. Enfin, le bouquet final de notre découverte: " nous sommes très fiers que notre centre de loisirs porte le nom de l’artiste : Monsieur Auguste Bartholdi. " Il est né le 2 Août 1934 à Colmar dans le Haut-Rhin.

14 avril 2005

La course au Député

Les petits reporters de la Maison de l’Enfance des Résidences ont interviewé, Monsieur le député Damien Meslot, à sa permanence belfortaine. Ce rendez vous politique a permis à ces jeunes enfants d’être en contact direct avec une personnalité politique en vue de connaître son métier. Extraits :

Les petits reporters : A quel âge peut-on devenir Député ?

Le Député : Aujourd’hui on peut se présenter à 18 ans, avant c’était 21 ans.

P.R. : Quelles sont vos fonctions ?

Le Député : Je représente ma Circonscription et la Nation. J’examine les textes de loi en commission et je vote les lois avec l’ensemble de mes " collègues ".

P.R.  : Pouvez vous nous décrire une semaine de travail ?

Le Député : En résumé, le Député travaille entre Paris et Belfort en restant toujours au contact des habitants afin de mieux comprendre leurs difficultés.

P.R. : Est-ce que les députés ont des factures à payer ?

Le Député : Tout à fait, tous les députés reçoivent une indemnité afin de couvrir l’ensemble des frais de personnel, transport, loyer etc un peu comme tout le monde.

P.R. : Est-ce que vous vous entendez avec tous les hommes politiques ? Si non, pourquoi ?

Le Député : Non, il y a des hommes politiques qui ont les mêmes opinions que les miennes et pourtant, au plan personnel, nous ne sommes pas amis et inversement. C’est comme vous à l’école. Cependant, j’essaie de m’entendre avec tout le monde.

P.R. : Est-ce que, quand vous avez trop d’argent, vous en donner aux gens ?

Le Député : J’essaie d’aider toutes les populations dans le besoin. "

Suite à l’interview, Monsieur le Député Damien Meslot nous a invité à l’Assemblée Nationale. L’enthousiasme des petits reporters se manifeste de suite, surtout qu’aucun d’entre eux ne connaît Paris. Une fois le rendez vous fixé et les modalités d’organisation accomplies, le jour J arrive. 

Dès le lever du jour, nous étions réunis. Mal réveillés mais motivés pour une journée " marathon ". Au programme : 8 heures de train, visite de l’immeuble Jacques Chaban Delmas (bureau des Députés), repas au restaurant de l’Assemblée Nationale et participation à une séance de travail. De nombreuses émotions ont envahi nos petits reporters : la vie mouvementée des Parisiens : " Pourquoi les gens ne sourient pas ? " " C’est quoi qui sent pas bon ? " " Ca me pique la gorge ! " Concernant le rôle des Députés, plusieurs remarques ont été soulevées par les petits reporters :" Il est tout petit votre bureau ! " " On peut même y dormir ! " " Pourquoi les Députés parlent tous en même en temps et fort ?"

Pendant la séance, les enfants sont très impressionnés de voir autant de personnes autour des Députés : le Président de l’Assemblée Nationale Monsieur Debré, ses 6 vices présidents, ses collaborateurs, des huissiers (ils font passer des mots entre les personnes), des secrétaires (compte rendu à chaque fin de séance) et il faut toujours un citoyen présent dans l’hémicycle. Les petits reporters ont assisté au débat sur la décentralisation. A savoir, les enfants de classe de CM2 ont la possibilité de s’intéresser à la vie de la politique en participant à la création d’une loi, c’est le Parlement des enfants.

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14 avril 2005

A la découverte du Conseil Général


Monsieur Yves Ackermann, Président du Conseil Général accueille les petits reporters du centre de loisirs de Delle. Ce rendez vous a permis aux enfants d’interviewer le Président et de visiter les salles de réunion " impressionnantes " ainsi que la grande salle de reproduction où sont imprimée une partie des documents du Conseil Général.

Les missions principales du Conseil Général du Territoire de Belfort sont la jeunesse, l’éducation (les collèges, les livres), le soutien des associations, des particuliers et des professionnels, les personnes âgées, l’emploi et le cadre de vie (la culture, le sport et l’environnement). Il assiste et aide les familles dans la vie de tous les jours avec leurs difficultés de la vie courante (la scolarité, les loisirs etc.)

Aujourd’hui plus de 500 personnes travaillent, dont les conseillers, par canton. A l’avenir une " fusion " permettra d’augmenter le personnel de 350 personnes. Les dépenses sont estimées à près de 100 000 000 €. Pour plus de renseignements connectez-vous sur www.cg90.fr

14 avril 2005

Qu'est-ce qu'un sénateur ?


Les petits reporters du centre de loisir de Fêche l’Église ont rencontré Michel Dreyfus Schmitt, Sénateur du Territoire de Belfort.

Les petits reporters : Quel est le rôle du sénateur ?

Le sénateur: Mon métier est de résoudre les problèmes des gens.

Les petits reporters : Par qui êtes-vous élu ?

Le sénateur : Je suis élu par les représentants des Communes.

Les petits reporters : Où travaillez-vous le plus souvent ?

Le sénateur : Je travaille le plus souvent dans le Palais du Luxembourg, à Paris.

Les petits reporters : Que faites-vous dans ce Palais ?

Le sénateur : Je suis très souvent dans mon bureau où je reçois d’énorme piles de papier, des fax et des e-mails.

Les petits reporters : Quels sont vos horaires de travail ?

Le sénateur : Je n’ai pas vraiment d’horaires, je sais que ce métier me prend douze heures par jour. Mais bien entendu je dois être à l’heure à mes rendez-vous comme par exemple quand je viens vous rendre visite.

Les petits reporters : Vouliez-vous faire ce métier depuis tout petit ?

Le sénateur : Oh non, pas du tout mais mon papa faisait de la politique donc je suis tombé dedans tout petit.

Les petits reporters : Depuis combien de temps êtes-vous sénateur ?

Le sénateur : Cela fait 25 ans que je pratique le métier de sénateur.

Les petits reporters : A quel âge peut-on se présenter pour devenir sénateur ?

Le sénateur : On peut se présenter à partir de 30 ans.

Les petits reporters : Dans quelle ville travaillez-vous ?

Le sénateur : Je travaille dans les villes du territoire de Belfort et à Paris. Eh oui j’ai deux maisons, une à Paris et une à Belfort.

Les petits reporters : Etes-vous connu ?

Le sénateur : Oui assez, on peut me voir quelques fois en photo dans les journaux.

Les petits reporters : Travaillez-vous dans d’autres pays ?

Le sénateur : Oui, je travaille aussi au Brésil, au Maroc et au Portugal…

14 avril 2005

Arrêtons d'augmenter notre consommation


Les jeunes reporters, dans le cadre de l’école ouverte au collège S.Signoret ont interrogé Xavier Touzard, technicien à l’association " Gaïa Énergie ".

Pourquoi doit-on arrêter d’augmenter notre consommation d’énergie ? Doit-on recycler ? C’est la question que se l’on pose. Parce que les hommes polluent leur environnement et celui de leurs enfants.

" L’air et la Terre sont faciles à polluer mais très difficiles à dépolluer " affirme Anna, jeune journaliste.

Plusieurs solutions sont misent en œuvre pour lutter contre ce problème:

  • Le recyclage des déchets qui consiste à donner plusieurs vies à un même objet tout en économisant de l’argent mais aussi nos ressources naturelles.
  • Une simple étiquette sur sa boîte aux lettres permet de ne plus recevoir de publicités inutiles et d’économiser du papier.
  • Il faut aussi développer les énergies durables à l’image des panneaux solaires ou des éoliennes qui font appellent à des sources inépuisables.
14 avril 2005

Le commerce équitable


Les petits reporters du centre aéré du Rudolphe à Offemont ont rencontré des associations qui font la promotion du Commerce Équitable. Ils ont discuté avec ces personnes des inégalités qui existent dans notre société. Il est très important de savoir qu’il existe des producteurs dont le travail n’est pas payé à son juste prix.

Ils ont eu la chance de rencontrer une bénévole d’ " Artisans du monde " qui est venue leur expliquer pourquoi elle tient à faire connaître cette enseigne. En fait, l’association a pour but d’aider les producteurs qui sont exploités dans beaucoup de pays pauvres. Les jeunes reporters ont remarqué que les moyens financiers et les matériaux sont très inégaux. Certains sont obligés de se priver alors que d’autres gaspillent sans même y penser !

Acheter des produits issus du Commerce Équitable (produits des marques Solidar’Monde, Andines, Sel Artisanat, Alter Éco ou possédant le logo Max Hawelaar) c’est regarder d’où vient le produit afin d’aider les gens à mieux vivre.

Si tout le monde regarde ce qu’il achète cela permettra de réduire les inégalités et de permettre une vie agréable à beaucoup de gens.

14 avril 2005

FSCM/FRANCAS : "7 contre 1, bien joué !"

Jeunes reporters : A quel âge avez-vous commencé le football ?

Johann Lonfat : "Un peu comme tout le monde, à partir de 6/7 ans. Je jouais dans mon quartier en Suisse. Ensuite j’étais à l’école de football suisse."

J.R. : Comment vous est venue l’envie de faire une carrière de footballeur ?

Johann Lonfat :"Progressivement. Pendant mon enfance, j’adorais Barcelone et quand je jouais au football, je me mettais dans la peau d’un de mes joueurs favoris. J’ai surtout connu le football par la télévision. Puis j’ai continué à bien travailler à l’école au cas où le football ne serait pas mon métier."

J.R. : Pour combien de temps avez-vous signé un contrat avec le FC Sochaux ?

Johann Lonfat : "J’ai été recruté lorsque j’évoluais au Servette à Genève. Je suis arrivé en 2002 et c’est ma dernière saison. Donc j’ai signé pour 3 ans, à moi de faire mes preuves pour rester au club."

J.R. : Qu’avez-vous ressenti lors de votre premier match avec le FC Sochaux ?

Johann Lonfat : "C’était ma première expérience dans un club étranger. En plus le niveau français était plus élevé qu’en Suisse. Le premier match avec FCSM était contre Lens, 40 000 spectateurs et les supporters de Lens mettaient l’ambiance. J’appréhendais et je ressentais une certaine tension puis le jeu a commencé et ça m’a libéré."

J.R. : Quelles sont vos stars préférées ?

Johann Lonfat : "Zinedine Zidane, car c’est un des footballeurs les plus beaux à voir jouer. C’est un footballeur qui sait jouer en collectif. C’est aussi, un homme humble et qui est resté simple et humain. Je pense que c’est un modèle à suivre pour beaucoup de footballeurs qui prennent la grosse tête, par exemple. "

J.R. : Combien d’entraînements faites-vous par jour et par semaine ?

Johann Lonfat :"Alors, cela dépend. En général, 2 entraînements par jour et au total 7 par semaine. Le nombre d’entraînements varie selon la fatigue de l’équipe et les matchs. Les séances de préparation avant un match sont plutôt courtes et toniques pour garder la forme."

J.R. : Est-ce que vous vous entendez bien avec vos dirigeants et votre président ?

Johann Lonfat : "Oui, il y a un bon rapport et une bonne entente avec l’ensemble de l’équipe. Ce n’est pas toujours le cas dans les autres clubs. Le dialogue, le respect l’exigence et la franchise sont les mots clés. Bien sûr, il peut y avoir des tensions, quand par exemple un joueur est en contact avec un autre club. Nous préservons tous une bonne relation afin de garder un esprit d’équipe."

J.R. : Quel est votre joueur préféré en Europe ?

Johann Lonfat :"Il y en a plusieurs : Zidarov bien sûr, Beck, Figue, Ronaldo, Henri etc. Les attaquants sont souvent les plus reconnus mais les joueurs de milieu de terrain et les défenseurs font un gros travail aussi."

J.R. : Dans quel club européen désirez-vous jouer un jour ?

Johann Lonfat : "Étant donné mon âge, cela risque d’être difficile. Alors dans l’utopie, se serait Barcelone ou la Juventus."

J.R. : Est-ce que vous êtes fier de votre dernière saison ?

Johann Lonfat : "Oui dans l’ensemble. Nous sommes un groupe de 25 et il n’y a que 11 joueurs qui peuvent être sélectionnés donc il faut savoir accepter les décisions des entraîneurs."

J.R. : Quel est votre objectif pour la saison 2004/2005 ?

Johann Lonfat : "La saison 2004/05 paraît difficile. En plus, nous avons beaucoup de changements, c’est un moment de transition. L’objectif est de bien commencer et de viser un maintien pour la suite. On verra… "

J.R. :Comment se sont passés les matchs de préparation ?

Johann Lonfat :"Assez bien puisque nous avons gagné 5 matchs sur 6. Cependant, les équipes étaient fatiguées et nous ne tirons pas de grandes conclusions sur des matchs amicaux. C’est avant tout une rencontre."

J.R. : Ne pensez-vous pas que le début du championnat est difficile, surtout les cinq premiers matchs ?

Johann Lonfat : "Oui bien évidement. On en parlait tout à l’heure. Il faut qu’on soit ambitieux et garder un maintien. En plus, nos supporters attendent sûrement beaucoup de notre équipe."

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